Qu’est ce que le Protestantisme évangélique ?
L’adjectif «évangélique» se réfère à l’Évangile. Il désigne certaines Églises rattachés au protestantisme. Ce terme, longtemps considéré comme synonyme de «protestant», identifie aujourd’hui un courant particulier du protestantisme, dont nous faisons partie.
Notre foi et notre pratique sont ancrées sur les valeurs fondamentales de la réforme protestante du XVIe siècle notamment défendues par un célèbre réformateur gapençais, Guillaume Farel :
1-Sola scriptura :
Au-dessus de toute tradition, de toute expérience, de tous mes sentiments ou de toute autorité sur terre, la Bible pour autorité suprême ! Être protestant évangélique, c’est prendre au sérieux ce pilier de la Réforme Protestante. Toutes nos croyances, nos pratiques doivent se baser sur ce que nous trouvons dans la Bible. Ce ne sont pas nos convictions personnelles qui doivent nous conduire, notre expérience, les mœurs de la société, mais la Bible, Parole de Dieu. Toutefois, nous faisons bien attention de remettre les textes dans leurs contextes, en effet, nous avons à cœur d’être équilibrés dans notre approche des écrits bibliques comme l’étaient les réformateurs. Approcher la Bible de façon littéraire et non pas littérale. C’est aussi ça, montrer du respect et du sérieux pour la Parole de Dieu qui est un livre écrit il y a des milliers d’années, toujours aussi pertinent pour aujourd’hui, mais qui ne s’utilise pas comme un livre de cuisine !
2-Sola gratia et sola fide :
En dehors du Christ, point de salut ! la Bible dit que l’être humain est pécheur de naissance et que ce péché, c’est à dire toutes les choses que nous faisons ou pensons qui enfreignent la loi de Dieu, nous condamnent. De ce fait, nous sommes tous sous sa juste colère, mais la Bible dit que « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ». Le pardon ne nous sera pas accordé par nos œuvres, mais uniquement par notre foi en Jésus-Christ, en vertu de sa seule grâce (Éphesiens 2.8- 9).
Écoutons Lefèvre d’Étaples qui fit découvrir cette bonne nouvelle à Guillaume Farel :
« La justice ( c’est à dire le fait d’être pardonné ) de la grâce procède de Dieu lui-même. C’est lui qui la donne à l’homme. Ce n’est pas une justice que l’on apporte à Dieu ! Comme la lumière vient du soleil et que nous la recevons dans nos yeux, ainsi la justice descend de Dieu. La lumière n’est pas dans nos yeux mais dans le soleil ».
Cette bonne nouvelle, nous avons envie de la vivre et de vous la partager afin que vous puissiez vous aussi vivre une vie nouvelle, puissamment transformée.